Dégustation d’une huitre de luxe …sur l’étang de Thau

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Si l’objectif de la visite, c’est bien sur découvrir et de comprendre comment ici sur l’étang de Thau on élève les huitres, la visite des parcs à huitres de la famille Tarbouriech n’a rien à voir avec les autres producteurs d’huitres.

Déja la visite se fait en bateau éléctrique et ici le parc ostreicole est équipé de panneaux photovoltaiques…Vous l’aurez compris, ici chez les Tarbouriech, tout est différent! et surtout leurs huitres,

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On va donc comprendre toutes les spécificités liées à la production de cette huitre « spéciale Tarbouriech » avant de la déguster, bien sur! car c’est le fruit d’un miracle et de l’obstination d’un homme : Florent Tarbouriech qui suspend les huîtres de son étang à des cordes et qui, tous les jours, prend son canot pour aller les relever, les sortir de l’eau, simulant à la main une marée fictive.

Le résultat : une huître lisse, assez plate, à la coquille rosie au soleil, tendre, très charnue, légèrement iodée et distillant avec bonheur un léger goût de noisette et de champignon. Un goût unique et subtil que les plus grands chefs s’empressent d’inscrire à leur répertoire.

Le reste suit. Des dizaines de panneaux solaires installés sur son parc, une commande électronique, des marées artificielles gérées du bout de l’iPhone : le miracle se répète. Les huîtres Tarbouriech de l’étang de Thau gagnent leur légitimité. Venez les déguster!

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Ames sensibles, s’abstenir…Conservatoire d’anatomie de Montpellier

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Bienvenue au sein de la fabuleuse collection du musée d’anatomie de la fac de Médecine de Montpellier . Dans cette grande salle monumentale ouverte en 1851, on peut détailler plus de cinq milles pièces étonnantes qui disent les travaux de recherche des grands anatomistes de l’école médicale de Montpellier, la plus ancien faculté de médecine d’Europe. Et qui furent aussi les premiers à jouer du scalpel sur le corps humain à partir de 1230.

« Ici on peut voir des corps mutilés, disséqués, écorchés. C’est la mémoire de maladies qui parfois n’existent plus. Qui dorment. Nous bénéficions ici, à Montpellier d’un patrimoine unique sur le corps ; Autour de ce site, la curiosité est intense. », explique le Professeur Jacques Bringer, le doyen de la fac de Médecine qui s’est décidé à ouvrir les portes alors que la réputation de ce lieu qui ne se visitait pas est planétaire. « J’ai même croisé un jour un créateur de jeux vidéos qui avait réussi à le visiter et qui disait y puiser son inspiration » poursuit le professeur Bringer.  Derrière les vitrines séculaires, emmagasinées depuis 1751, on peut contempler une extraordinaire compilation d’ossements, de fœtus conservés au formol dans des bocaux, des écorchés, des exemples de malformation, des squelettes. Les commentaires préparés par le professeur François Bonnel et son fils le Dr Christophe Bonnel, permettent d’éviter curiosité un peu sordide pour glisser vers l’argumentaire scientifique et médicale.

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Vignobles urbains….à Marseille

Inédit…curieuse demande de ce groupe qui voulait absolument voir une parcelle de vigne en pelin coeur de la cité phocéenne! Trouvée,  à 100 mètres du Vieux-Port, ce sont un peu moins de 1000 m² qui se cachent, plus exactement le long du boulevard Charles Livon presque en face de l’entrée du Palais du Pharo.

retour sur la petite histoire : Jean-Luc de Bodisko, le Directeur du NewHôtel of Marseille, situé au n°71 du même boulevard et mitoyen à la parcelle.vigne-abbaye-square-saint-victor-marseilleJean-Luc de Bodisko explique que cette parcelle exiguë « faisait partie de la propriété publique du fort Saint-Nicolas, qui n’en faisait rien« . Fort du potentiel esthétique et environnemental du lieu, la direction des NewHôtel, a décidé d’en demander le droit d’usage et la « loue ainsi depuis 2008″. Date à laquelle l’hôtel y a planté environ 600 m² de vignes. Les clients du restaurant de l’hôtel ont ainsi la chance de pouvoir contempler un paysage unique dans la ville ! Cette envie vient sans doute de l’activité du propriétaire de l’hôtel qui est également « propriétaire de vignes dans le Luberon« 

Collection LAMBERT à Avignon

L’année 2014 marque un tournant essentiel pour la Collection Lambert en Avignon. En effet, afin d’accueillir dans un écrin d’exception l’importante donation de 556 oeuvres d’art contemporain d’Yvon Lambert à l’Etat français, la Collection Lambert doit fermer ses portes au public jusqu’à l’été 2015 pour des travaux d’extension.

L’équipe du musée a décidé de faire de cette période de fermeture imposée un moment crucial dans la vie de la Collection Lambert, un moment conjuguant art contemporain, mise en valeur du patrimoine et travail de mémoire. Ainsi est néLa disparition des lucioles, projet ambitieux qui aura lieu à partir de la fin du mois de mai 2014 dans la prison Sainte-Anne. Lieux patrimonial emblématique de la ville, située derrière le Palais des Papes, cette prison maintenant désaffectée depuis 10 ans fut une des rares construites à la fin du XVIIIe siècle à des fins uniquement carcérales (et non pas un ancien couvent, un hôpital ou une caserne militaire).

La Collection Lambert en investira les cellules, les couloirs et certaines cours avec des oeuvres de la prestigieuse collection privée d’Enea Righi, auxquelles s’ajouteront des prêts de grandes collections publiques et privées. Le titre emprunte à ce célèbre texte que Pasolini publia en 1975 dans le Corriere et qui imprégnera le cheminement du visiteur de part en part, si bien que l’exposition se vivra comme une expérience sensible dans laquelle les lieux si chargés de mémoire et les oeuvres se combineront de manière que survivent ces lucioles chères au cinéaste Italien.

Il y sera question d’enfermement bien sûr, mais aussi du temps qui passe, de la solitude et de l’amour.

Pour que le dialogue attendu entre les oeuvres et le bâtiment soit fort, producteur de sens, le parti pris a été de laisser en l’état la Prison Sainte-Anne. Exposée dans sa cellule, chaque oeuvre deviendra ainsi luciole, élément poétique à la douce lumière résistante, offrant au spectateur la possibilité d’un nouveau champ d’expérimentation.

Ce grand projet sera complété d’une riche programmation culturelle. Vidéo projections, lectures, performances ou rencontres autour de l’histoire du lieu et de l’exposition seront organisées pendant toute la durée de l’exposition ainsi que des projets pédagogiques avec les scolaires mais aussi les associations travaillant en milieu pénitentiaire.

« En balade » sur les pas de Daudet, Giono et Pagnol

C’est bien de lire les « Lettres de mon moulin », « Colline » et « Le château de ma mère ». C’est encore mieux de s’en aller respirer les lieux qui ont inspiré ces chefs-d’oeuvre signés Daudet, Giono et Pagnol.

C’est sur les traces de ces monstres sacrés de la littérature que je vous emmène.

On y croise aussi quelques peintres qui ont fait du Midi leur terre d’élection (Van Gogh, Cézanne, Monticelli…) et des iconoclastes comme Gassendi et Revoul-le-roi-du-carton. Le principe : Au programme: une découverte de 1h à 2h30 autour d’un site qui a inspiré un artiste avant la visite d’un musée ou d’une maison natale qui donnera un supplément d’âme à notre sortie.

Balade littéraire : Jean GIONO

« Le soleil n’est jamais si beau qu’un jour où l’on se met en route »

Jean Giono, Les Grands Chemins

Découvrir les paysages sauvages de la Haute-Provence et du Dauphiné, pénétrer la sensibilité et l’œuvre d’un écrivain nourri du pays natal, tels sont les objectifs de ces balades littéraires.

Les itinéraires choisis sont l’occasion de parcourir les sites qui ont marqué Jean Giono, où il a séjourné et fréquenté paysans et bergers. Au cours des balades, des pauses sont mises à profit pour lire des textes de l’auteur et évoquer sa vie et son œuvre. On découvre en serpentant au milieu des oliviers et des amandiers en fleurs actuellement, les paysages que Giono découvrait chaque dimanche, comme s’il était à Delphes : le Luberon, la Durance, les Alpes, les olives dont il était fou et gourmand, qu’il aimait ramasser (pas cueillir) à la main, avec joie; et les martinets qui quittaient les génoises de la ville, telles « des poussières d’avoine sur les bassins » venant les frôler, son père et lui, alors qu’ils se repaissaient de ce spectacle fantastique. […]

Le Temps des Papes EN PROVENCE

LE TEMPS DES PAPES EN PROVENCE

En 1309 le Pape Clément V s’installe à Avignon. Le Palais des Papes construit à partir de 1335 en moins de 20 ans, se visite toujours aujourd’hui. Le Vaucluse porte alors le nom de Comtat Venaissin, il devient terre pontificale et Avignon capitale de la chrétienté.

Palais, livrées cardinalices, églises, fresques et décors fleurissent aux quatre coins du Comtat Venaissin. Les vignobles s’établissent. C’est à cette époque que les communautés juive et vaudoise trouvent sur les terres de l’église, une terre d’accueil.

Visites possibles en plus de la visite du Palais des Papes : la Chartreuse du Val de Bénédiction à Villeneuve les Avignon, le musée du Petit Palais à Avignon et les vignobles prestigieux de Chateauneuf du Pape.

L’Aude et le Pays Cathare

L’Aude Pays Cathare vous  fait vivre l’Histoire avec un grand H, celle du catharisme… Découvrez de nombreux châteaux du Pays Cathare : château d’Aguilar, château d’Arques, château de Lastours, château de Peyrepertuse, château de Puilaurens, château de Puivert, château de Quéribus, château de Saissac , château de Termes, château de Villerouge-Termenès. Bonnes chaussures impératives!

Visite d’Avignon

Le Palais des Papes est le symbole du rayonnement de l’Eglise sur l’Occident Chrétien au XIVème siècle. Edifié à partir de 1335, en moins de vingt années, il est l’œuvre principalement de deux papes bâtisseurs, Benoît XII et son successeur Clément VI.
Avignon présente un paysage urbain grandiose : dominant la Cité et le Rhône, le Rocher des Doms offre un ensemble monumental exceptionnel constitué du Pont saint Bénezet, des Remparts, du Petit Palais, de la Cathédrale des Doms et des murailles impressionnantes flanquées des quatre tours gigantesques du Palais des Papes.
Cet ensemble architectural unique est classé par l’UNESCO : « Patrimoine mondial de l’humanité ».  C’est  le plus grand palais gothique : 24 salles à visiter !

Musée du Pont du Gard- mode d’emploi

« Le Pont du Gard n’est qu’un maillon. Dans ce musée nous avons voulu restituer le viaduc sur ses 50 kilomètres et raconter le pourquoi du Pont », explique Sonia Sabatier, médiatrice culturelle et responsable du musée.

Nîmes est en bonne place avec ses riches notables romains qui à l’époque de chauffe-eau, baignoire.

« L’eau c’est un fil conducteur, c’est la raison pour laquelle le bruit de l’eau qui coule accompagne le visiteur ».

Et cette semi-pénombre qui surprend ? « Dans les tuyaux qui amenaient l’eau, explique Sonia Sabatier, il faisait sombre. C’est cette ambiance qui a été reconstituée ».

Durant la visite qui dure plus d’une heure, il y a du spectaculaire. Avec la reconstitution grandeur réelle d’une carrière et de deux arches du dernier étage du pont. On s’y croirait !

« Ce qui me frappe, insiste la responsable du musée, c’est la technique surprenante et la fabuleuse organisation mise en place par les gallo-romains pour faire aboutir ce chantier. Tout cela a pu se faire car ils avaient une formidable connaissance de la pierre et de la topographie du terrain. »

Maquettes, dessins, reconstitution d’habitats… l’épopée du Viaduc, dans le musée, s’étale sur 2 500 m2. Une visite ludique et pédagogique. Pourquoi le pont est toujours là. C’est aussi expliqué !

« Simplement parce qu’il a eu, résume Sonia Sabatier, une nouvelle jeunesse. Sa réutilisation en pont routier pour franchir la rivière l’a sauvé. »